Le mot du Curé : Qu’échangerons-nous bientôt, lors du passage dans une nouvelle année ?
Des vœux passe-partout ? des formules usées ?
Je ne sais en quelle saison Elisabeth a accueilli Marie, mais leurs échanges n’avaient rien d’une habitude. « Comment ai-je ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »
Voilà une salutation qui apporte du nouveau, de la joie, du bonheur. Ce qui est sûr, c’est que le message est clair : ta venue est une bonne nouvelle. Tu es un don de Dieu.
Elisabeth n’est pas en reste : « tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ».
Comme de tout jeunes parents qui sont heureux de faire connaître le tout nouveau-né à leur entourage, ainsi, ces deux femmes se retrouvent-elles dans la joie qu’un enfant se prépare à naître. Joie encore cachée, mais si présente. Discrète, certes, mais pleine de promesses.
Ainsi Marie et Elisabeth, sont-elles les modèles de nos relations purifiées de leur poids de péché, de comparaison ou de jalousie. Alors, la joie est décuplée ; le bonheur se répand et déborde du cœur.
Parce que chaque personne rencontrée est remplie de promesse, souvent non encore advenue, mais qui ne demande qu’à apparaître, comme l’enfant dans le sein de sa mère, chacune de nos rencontres est appelée à devenir une « visitation ».
Est visitation, une relation qui demeure sous le regard de Dieu, et qui, par suite, révèle à l’autre sa beauté de personne humaine, plus encore, de fils ou fille de Dieu.
Ces parents, Elisabeth et Zacharie, seront d’ailleurs pleins d’espérance lors de l’arrivée de Jean-Baptiste : « Que sera cet enfant ? »
Dans l’arrivée de Noël, il y a une promesse qui prendra forme grâce à ces regards de foi qu’on posera sur nous et que nous porterons sur nos frères et sœurs
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