Le mot du Curé : Le Bon Samaritain Nous connaissons bien cette parabole où Jésus met en scène la dureté de la vie, et les réactions des hommes qui sont en prise avec les victimes des actes d’agressivité que l’on retrouve souvent dans nos sociétés.
Cet homme malheureux, parce qu’attaqué, blessé, laissé pour mort, c’est toute personne. Parfois, nous nous disons que ça peut nous arriver, soit de subir une telle calamité, soit de nous trouver face à un frère agressé, malade, ou mourant.
Deux personnes se détournent du blessé, et ce sont des personnes religieuses. Un seul, sans doute religieux lui aussi, mais d’une autre religion : c’est un étranger, un samaritain.
Outre les raisons rituelles avancées habituellement par les spécialistes des Écritures, je pense qu’il peut y avoir aussi la peur de ne pas savoir que faire, d’être dépassé par la gravité des blessures.
Dans notre monde, d’ailleurs, il est vivement recommandé de ne pas toucher un blessé, un accidenté, une personne agressée. Mais au plus vite d’appeler les pompiers, le Samu.
Je suis marqué par la répétition des mots de compassion et du soin : « il fut pris de pitié », et « il pris soin de lui ». Mais nous remarquons aussi que cet homme n’agit pas seul. Il fait ce qu’il peut, mais il sait s’entourer, solliciter de l’aide, celle en particulier de l’aubergiste.
La parabole du Bon Samaritain est, au cœur de notre été, le rappel qu’on ne fait rien seul, ou si peu. Mais qu’on a besoin des autres.
Au cours de cet été, vacanciers et personnes qui travaillent à leur service se côtoient beaucoup. Soyons attentifs les uns et les autres, sachons aussi compter les uns sur les autres.
Que nous soyions le plus possible comme ce Samaritain, auquel le Christ Jésus s’identifie, lui qui est venu pour sauver les hommes.