Pape François
Méditation Matinale en la Chapelle de la Maison Sainte-Marthe 23 septembre 2014
Deux conditions
(…) Le Pape s’est arrêté en particulier sur le passage de l’Évangile de Luc (8, 19-21), qui rapporte le récit de la mère et des frères de Jésus qui n’arrivent pas « à l’aborder à cause de la foule ». Mais parmi la foule, il y aussi des gens qui suivaient Jésus avec des intentions cachées. Certains « par avantage », d’autres sans doute par « volonté d’être meilleurs ». Un peu « comme nous », qui « tant de fois allons voir Jésus parce que nous avons besoin de quelque chose, puis nous l’oublions, là, seul ». Malgré tout, « Jésus continuait de parler aux gens » et de les aimer, au point de définir « cette foule immense “ma mère et mes frères” ». La famille de Jésus, ce sont donc « ceux qui écoutent la parole de Dieu » et « la mettent en pratique ». Cela « est la vie chrétienne : rien de plus. Simple, simple. Sans doute l’avons-nous rendue un peu difficile, avec beaucoup d’explications que personne ne comprend, mais la vie chrétienne est ainsi : écouter la parole de Dieu et la pratiquer. D’où l’invitation à « écouter la parole, véritablement, dans la Bible, dans l’Évangile », en méditant les Écritures pour en mettre en pratique les contenus dans la vie quotidienne. Mais si nous parcourons l’Évangile de façon superficielle, alors « cela n’est pas écouter la parole de Dieu : cela est lire la parole de Dieu, comme on peut lire une bande dessinée ». Alors qu’écouter la parole de Dieu « signifie lire » et se demander : « Mais qu’est-ce que cela dit à mon cœur ? Que me dit Dieu avec cette parole ? ». Ce n’est qu’ainsi, en effet, « que notre vie change ».