« Pousse des cris de joie fille de Sion ! »
« Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ! »
Ces deux exhortations qui commencent les deux premières lectures nous gardent dans l’esprit de la joie de l’Avent. Notre quotidien peut être parfois lourd à porter, notre espérance fortifie notre cœur, nous installe dans la paix et conforte notre joie. Jean-Baptiste vient nous donner la clef de ce que nous avons à vivre pour entrer dans l’Espérance. C’est extrêmement concret, ce qui nous ramène immédiatement dans le réel. La Bonne Nouvelle est que le Seigneur nous appelle à l’amitié avec Lui. C’est bien sûr éminemment spirituel et va nous inciter à mettre en place une vie spirituelle qui sera le Rocher de notre vie chrétienne. Nous ne pouvons pas en faire l’économie. C’est une tentation fréquente d’oublier ce Rocher pour nous perdre dans une activité, sûrement généreuse, mais qui risque toujours de nous envahir tellement que nous en oublions le soubassement. La joie de l’Avent, c’est la joie de préparer le chemin du Seigneur dans notre vie intérieure. Comme elle est fragile, l’Église nous propose tous les ans de revitaliser cette relation avec le Christ, constatant souvent son affaiblissement tout au long de l’année. Préparer Noël avec Jean-Baptiste et la Vierge Marie, c’est redécouvrir la fraîcheur, la beauté, mais aussi la force et la solidité que nous donne l’amitié avec le Seigneur. Chacun d’entre nous est invité à renouveler ce lien et c’est ce qui rend cette joie universelle. Chacun est destiné à vivre dans le Seigneur en Le choisissant comme Chemin dans la Vérité pour la Vie. Et c’est cette joie que nous avons à transmettre au monde : quelle joie !