La première lecture nous donne l’éclairage que l’Église nous invite à suivre encore ce dimanche. En effet, même si la célébration du Baptême du Seigneur la semaine dernière concluait le cycle liturgique nouveau du Temps de Noël, les Noces de Cana que nous lisons aujourd’hui font traditionnellement partie des théophanies de ce temps. Et logiquement, ces trois manifestations de Dieu que sont : l’Epiphanie, le Baptême du Seigneur et Cana, sont la source de la joie que manifeste Isaïe en contemplant les merveilles que Dieu accomplit pour son peuple. En effet, à travers chacun de ces trois événements, le Seigneur manifeste sa Gloire.
Pour ce dimanche, nous retiendrons deux axes de méditation qui complètent notre joie. En premier lieu, comme l’a toujours vu la tradition des Pères de l’Église, il existe un parallèle fort entre l’amour des époux et celui du Christ pour son Église. Cette sponsalité peut s’étendre à la relation entre Dieu et chacun d’entre nous. De nombreuses fois dans l’Évangile, le Seigneur Jésus se présente comme l’Époux. Et la tradition monastique des vierges consacrées reprend cette image lors des célébrations des vœux de consécration.
La deuxième réflexion que nous apporte ce texte est la puissance de l’intercession de la Vierge Marie sur le Cœur de son Fils. Nous le savons, mais il est toujours bon d’en retrouver l’enracinement dans l’Écriture. Ce n’est donc pas une invention venue au long des siècles mais bien la certitude que les chrétiens tirent de leur méditation des Évangiles et qui les entrainent dans cette confiance en Marie.