Le mot du curé : Nous retrouvons le Seigneur à la sortie de la synagogue de Nazareth. Son enseignement enthousiasme la foule tant qu’il reste générique : c’est si beau ce discours plein d’amour, de paix et de tolérance. On dirait nos politiques parlant du pape François ! L’accueil de l’encyclique Laudato Si en est un exemple parfait. Le pape a un beau discours sur l’écologie. C’est dans l’air du temps et tout le monde applaudit. Mais aucun de ceux qui prétendent nous gouverner n’a vraiment ouvert le livre. Ils y auraient trouvé que la première écologie est le respect de la vie humaine de sa conception à sa mort naturelle, et combien le pape rappelle que toute atteinte à cette vie est une abomination et un crime.
Aussi, dès que Jésus se fait plus précis et concret sur l’appel personnel à la conversion, il y a un refus net : « Tous devinrent furieux ». Il y a suffisamment d’exemples anciens ou actuels dans la vie de l’Église du refus du monde devant le rappel du Bien et de la Vérité. Si vous regardez le petit cadre juste à votre droite, vous y verrez parmi les œuvres de miséricorde spirituelles rappelées par le pape François pour le Jubilé : avertir les pécheurs. C’est bien souvent à la suite de cette œuvre de charité, que des réactions violentes peuvent venir. Nous oublions facilement que la Vérité est une Charité que recommande fréquemment le Seigneur et que nous invite à vivre le pape François dans cette année de la Miséricorde. Si vous cherchez une lecture spirituelle pour votre Carême, le dernier livre du pape : « Le nom de Dieu est Miséricorde » vous accompagnera vers Pâques. C’est l’Évangile écrit aujourd’hui.