Le mot du curé : Le fait est suffisamment rare pour être relevé d’un fil rouge que nous pouvons suivre à travers les quatre textes bibliques proposés à notre méditation dominicale : ce thème de la présence et de l’appel divin qui entraînent une chaîne de réactions similaires dans le cœur de chacun des appelés. Qu’il s’agisse d’Isaïe, du psalmiste, de Paul ou de Pierre et ses compagnons, c’est d’abord l’effroi du pécheur devant la pureté divine. Dans le climat actuel de l’Année de la Miséricorde, nous comprenons bien ce premier état nécessaire dans une démarche de conversion : c’est celle de l’enfant prodigue. Reconnaissant leur péché, les appelés peuvent alors en être purifiés et tout joyeux, ils s’avancent vers le Seigneur pour répondre à son appel : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? Et j’ai répondu : Me voici, envoie-moi ! ».
Le secret de la rencontre avec Dieu se trouve dans notre humilité et l’orgueil de l’être humain désirant se faire l’égal de Dieu, ce qui est le fond du péché originel, empêche cette rencontre. La monstruosité de l’orgueil humain ne voulant aucune limite à ses caprices se révèle tous les jours. La décision britannique d’autoriser les mutations génétiques sur les fœtus humains en est aujourd’hui la preuve. En même temps, le cœur humain nous montre toujours une recherche de la vérité et un souci du bien : c’est cette espérance toujours renouvelée que Dieu vient combler. A nous de prendre les moyens pour répondre à son Appel.