En ce début de Carême, la méditation que nous propose l’Église nous rappelle que nous entrons dans un combat qui n’est pas seulement spirituel.
Pour y entrer avec courage et persévérance, nous devons conserver à l’esprit le but de la proposition qui nous est faite par le Seigneur : grandir en communion dans l’amitié avec Lui. Pour cela, toutes les composantes de notre être doivent retrouver leur juste place, et elles ne le font pas forcément volontiers. Pour que l’âme puisse se déployer spirituellement afin de s’ouvrir à la grâce de l’Esprit Saint, il faut que le corps et l’esprit lui laisse l’espace nécessaire. Ce n’est pas une découverte. Nous savons bien les exigences de notre corps comme celles de notre esprit. Les efforts de pénitence nous aident à canaliser les pulsions d’un corps souvent envahissant et l’appel à la charité et au partage nous aidera à décentrer notre esprit, notre psychologie, de nous-même pour nous ouvrir à l’autre. Et c’est dans la prière accrue que nous trouverons la force de vivre ce temps de grâce dans une espérance joyeuse. Que ces quarante jours soient vécus dans cette volonté de rejoindre Dieu pour trouver en Lui notre bonheur.