Le mot du curé : Avec le scrutin des futurs baptisés de Pâques qui a lieu ce Dimanche à St Martin, nous entendrons l’évangile de la Samaritaine. Quelle lumière pour nous que de voir comment cette femme prend peu à peu conscience de sa soif ! Pour elle, sa rencontre avec le Seigneur est fortuite ; elle ne sait pas que Jésus l’attend. Et elle se découvre connue et aimée dans tout son être par ce Dieu dont on lui a parlé sans le présenter vraiment dans une vraie et tendre paternité, mais plutôt comme un censeur. Elle fait la découverte d’un amour qui s’exprime par la Miséricorde. Son péché n’est plus un obstacle l’empêchant de rejoindre Dieu, mais devient le marche-pied pour s’élever, dans l’Esprit-Saint. Le Pape François, dans son ouvrage « Le Nom de Dieu est miséricorde » l’exprime au long des pages. Quelle que soit la gravité du péché, il ne s’agit pas de le nier mais de le présenter à Dieu pour en être pardonné. C’est bien ce que fait Jésus avec les maris de la Samaritaine. Il l’élève avec Lui en la libérant. Et si l’Église, le Pape, les évêques rappellent aux hommes le Bien et le mal, c’est comme le Christ, pour libérer et donner la Vie !