Nous voyons aujourd’hui se rejoindre explicitement le Carême et l’Année Jubilaire de la Miséricorde. À travers la parabole du fils prodigue et du Père Miséricordieux, nous contemplons avec émerveillement le projet de Dieu : en chacune de nos vies, Dieu dépose à un moment ou à un autre une parole de réconciliation. Et le fils prodigue nous montre l’exemple : du plus profond de sa misère, il tourne son regard vers un cœur qu’il sait toujours en attente. Et l’attitude du Père vient corroborer cette certitude. Oui, nous sommes attendus, désirés ! Et lorsque nous accueillons avec une réelle contrition la Parole qui nous réconcilie avec Dieu, nous recevons le plus beau vêtement dont le Père peut nous revêtir : la grâce de la sainteté, la dignité recouvrée d’enfant de Dieu dans toute sa beauté. Et l’anneau qui nous est passé au doigt c’est le signe du rétablissement de la communion entre le Père et nous. Nous rendons-nous compte vraiment de ce que le Seigneur nous propose ? Appeler Dieu “Abba“ ? Nul autre que Lui ne le fait. Alors n’hésitons plus : laissons-nous réconcilier avec Dieu !