Il ne dit pas qu’il faut ignorer le péché quel qu’il soit. Au contraire, c’est dans un cœur ouvert et reconnaissant la misère du péché que le Seigneur peut entrer. La Miséricorde du Christ se décline dans le Pardon qu’Il dépose en nous au nom du Père comme une parole qui signifie la réconciliation que Dieu nous accorde. C’est la source de l’espérance. Nous ne sommes jamais enracinés de manière indéfectible dans une situation qui nous éloigne de la communion divine. Les paroles du Christ délivrent, guérissent et libèrent l’âme. Alors, l’horizon s’éclaircit. « Va » dit-Il à cette femme relevée et libérée. Quelle dynamique ! quelle espérance ! « Désormais ne pèche plus ». C’est un chemin de liberté que le Seigneur montre à chacun d’entre nous. Chemin ardu, programme exigeant que nous sommes bien incapables de porter par nous-mêmes. Mais nous nous savons appelés par le Seigneur : comme saint Paul, « une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière…je cours vers le but auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus ! » C’est cette espérance, portée dans la force de l’Esprit Saint, qui nous anime et nous remplit de joie.