C’est dans une foi renouvelée et renforcée que nous abordons ce Temps Pascal en rendant grâce au travail de l’Esprit Saint qui depuis deux mille ans, à travers le témoignage des disciples ratifié par l’Église, nous a transmis la Bonne Nouvelle du Salut. Comme tant d’autres avant nous, nous l’accueillons dans la joie avec la paix qu’elle nous procure. Et, l’ayant accueillie, nous désirons la transmettre pour procurer à tous la même joie, la même paix, la même espérance par la même foi. Oui, le témoignage des apôtres continue à se transmettre à travers nos vies vécues sous le signe de l’Évangile, c’est à dire d’une humanité ayant reçu de Dieu la possibilité d’une réconciliation avec Lui par l’action de sa miséricorde. Même si le pape François, a voulu marquer cette année, dans un élan prophétique, l’annonce d’un Dieu dont le nom est Miséricorde, c’est toute l’histoire du Salut, et donc toute l’histoire de l’Église, et donc chacune de nos histoires qui est annonce que Dieu fait miséricorde à son peuple. Toute notre joie y trouve sa source : quelle soit communicative afin que le monde qui nous entoure puisse en recevoir le témoignage !Comment, nous dira-t-on, peut-on être joyeux, serein dans le monde que nous connaissons aujourd’hui marqué par les souffrances et les désespérances entrainées par le mal, conséquence du péché ? Tout simplement parce que notre espérance est ancrée dans les cieux, comme nous le rappelle saint Paul. Nous ne sommes pas indifférents au monde. Simplement nous regardons plus loin et plus haut : nous voyons Dieu !