Les textes que nous propose l’Église cette semaine nous incite à parler véritablement du « Dimanche de la Miséricorde ».
Saint Paul nous rappelle l’objet de cette Miséricorde, l’homme pécheur qui par le baptême est plongé dans la mort salvatrice du Christ pour ressusciter avec Lui dans la gloire. Par cette rédemption nous devenons enfants de Dieu.
C’est bien ce que Saint Luc nous rapporte du discours de Jésus avec le don du « Notre Père ». Il poursuit avec ce texte admirable de la disponibilité de Dieu à notre prière. Elle nous avait déjà été annoncée dans la première lecture par la supplication passionnée et si efficace de notre père Abraham. Quelle patience de Dieu ! Quelle passion de Dieu pour faire Miséricorde à son peuple ! Tous ces textes nous disent amour et tendresse d’un Père pour chacun de ses enfants.
Nous devons penser à sa joie lorsqu’Il peut pardonner. Nous pouvons imaginer une frustration lorsqu’Il ne peut pas, lorsque son pardon n’est pas sollicité. C’est une double invitation pour nous. Recourir à cette Miséricorde pour nous-mêmes ; et pour cela, rien de plus efficace que la confession sacramentelle. Rendre grâce devant nos frères humains des merveilles que le Seigneur accomplit dans notre âme : ce sera le fondement de notre esprit missionnaire. Que faisons-nous d’autre le mercredi soir à Saint-Joseph, ou à l’accueil à l’église Sainte-Eugénie ou à la crypte ? Il ne s’agit pas d’un bénévolat d’accueil touristique : d’autres le feraient bien mieux que nous. C’est le témoignage joyeux d’un amour personnel, individuellement partagé avec le Seigneur. Ce qui est un peu étonnant, c’est le petit nombre de ceux qui trouvent le temps de venir témoigner et partager : le Seigneur saura les remercier.