Que faut-il encore en dire ? Faut-il encore dire quelque chose ? Nous avons été abreuvés de commentaires les plus variés : je vous invite simplement à reprendre la splendide homélie du cardinal Vingt-Trois à Notre-Dame. Et à entrer dans le silence de la prière et de l’union à Dieu. C’est sans doute la plus belle leçon que nous laisse notre frère dans le Christ, le père Jacques Hamel. Et retrouvons dans l’Évangile la légitimation de tout ce à quoi nous croyons et bien sûr de tout ce que nous refusons.
Toute la dignité de l’homme, de tout homme, de tout l’homme, se retrouve dans cette phrase : « la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède ». On peut se demander si notre société occidentale et la fameuse république dont on nous rebat les oreilles sont à même de promouvoir cette dignité puisque les valeurs si chères à nos hommes politiques conduisent à l’avortement, au mariage pour tous, à l’impudeur publique et généralisée, et à l’euthanasie. Comment un religieux sincère pourrait-il défendre cette société décadente face aux discours d’un exalté radicalisé ? Nous devons tous prendre conscience de la nécessité de replacer l’homme au centre de tout développement, qu’il soit économique ou culturel. Quel homme ? Relisons tout simplement ce que nous dit saint Paul dans la deuxième lecture : « vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui se renouvelle sans cesse ».