Deux enseignements nous sont délivrés par les textes que l’Église propose à notre méditation ce dimanche. En premier lieu, la persévérance dans la prière qui nous est montrée par Moïse comme par la veuve de l’Évangile. Il ne s’agit pas tant de rappeler à Dieu nos besoins - Il les connait déjà - que de Lui montrer notre confiance en Lui quelles que soient les circonstances. Le pape François nous l’explique ainsi : «la prière persévérante est plutôt l’expression de la foi en un Dieu qui nous appelle à combattre avec Lui, chaque jour, à chaque instant, pour vaincre le mal par le bien». Et la fin de cette citation nous fait découvrir le deuxième enseignement à tirer aujourd’hui. Qu’il s’agisse de Paul, qui incite son disciple Timothée à intervenir à temps et à contre temps pour dénoncer le mal, ou de la veuve face au juge sans conscience, nous sommes invités à rester ferme lorsque nous sommes sûrs d’agir pour le bien et la justice. Cette fermeté, comme celle de Moïse, s’appuie sur la confiance en Dieu, transmise par les enseignements que notre conscience a reçu à travers la Parole de Dieu et son interprétation par la tradition de l’Église. Rendus forts, non par nous-mêmes mais par l’Esprit Saint, nous pouvons comme Timothée, proclamer et dénoncer, encourager toujours avec patience et souci d’instruire.
En ce mois du Rosaire, sommes invités à redécouvrir la force de notre prière décuplée par l’intercession que nous demandons à la Vierge Marie à travers la prière humble et suppliante du chapelet. Redécouvrons avec simplicité cette belle dévotion que nous trouvons chez tous les saints et tous les papes.