Et si nous nous arrêtions simplement sur le texte de la première lecture tirée du livre de la Sagesse. Quelle force dans l’affirmation de notre dépendance vis à vis de Dieu. Et donc notre émerveillement et notre action de grâce d’être et d’exister par Lui et pour Lui. Le Seigneur, par sa Parole et par l’Église nous enseigne son action de création. Et le passage que nous lisons aujourd’hui nous redit la raison de cet acte divin : l’amour que Dieu éprouve pour l’homme. Il fait tout subsister. Il accepte tout. Il endure tout. Il patiente et prend pitié, espérant toujours que le pécheur se convertisse. En lisant ces lignes, comment résister à une telle miséricorde? Comment ne pas reconnaitre devant Lui notre condition de pécheur puisque nous savons que cela déclenchera son pardon. Et, ayant accueilli l’acte de miséricorde qu’est le pardon, comment ne pas désirer convertir notre coeur et notre âme en cherchant à devenir des saints? Car c’est bien là que se situe l’enseignement de toute l’écriture. Ayant reçu par le Christ le Salut et la Rédemption, délivré de la mort éternelle du péché, nous recevons la grâce pour vivre selon l’Évangile. C’est là que se situe notre part : désirer la communion avec Dieu et nous rendre disponibles pour accueillir la grâce qui convertit notre coeur.