La grâce des commencements : Il peut nous paraître lassant de reprendre tous les ans le même chemin liturgique. Si nous ressentons cela - et ce que je vais dire n’est pas très agréable - c’est que n’avons pas fait de grands progrès depuis l’année dernière. Si nous vivons une vraie joie, c’est que nous avons grandi et progressé dans l’amitié et la communion avec le Seigneur. Et le texte d’Évangile que nous entendons aujourd’hui ne doit pas nous faire peur : à la venue du Fils de l’Homme, nous serons de ceux qui seront pris et non pas laissés ! Méditons bien ce passage. Cette péricope nous invite à l’espérance. Plutôt que de voir seulement la frayeur que pourrait nous inspirer la fin des temps, recevons l’appel du Seigneur qui invite à la sainteté en vue du Salut et de la Vie Eternelle. Alors, notre temps de l’Avent sera bien teinté de ce à quoi nous invite l’Église : la Joie. Joie de préparer la venue du Seigneur en accroissant notre amitié et notre communion avec Lui par la prière et la conversion. Joie d’accueillir le Christ comme révélateur de l’Amour du Père, créateur et soutien de tout être. Joie de recevoir la Vie de Dieu Père, Fils et Esprit-Saint, d’en être la demeure en vue du Salut et de la Vie Eternelle.
Cet enjeu formidable va motiver cette veille et cette attente dont nous parle l’évangéliste rapportant l’invitation du Seigneur. Oui, nous devons être prêts à la venue du Seigneur, celle de la fin des temps comme celle intermédiaire de cette vie terrestre ! Le Seigneur doit pouvoir nous trouver toujours prêts à l’accueillir dans cet état de grâce que seules peuvent nous donner la prière et l’absolution divine de nos péchés dans la confession.