Le bricolage du calendrier liturgique de ce début d’année, ne nous fait pas célébrer le Baptême du Seigneur mais nous le fait méditer dans l’Évangile de ce dimanche. Il eut été plus simple, logique et priant d’agglomérer les deux ! Car nous restons dans le mystère de la Foi approfondie en ce temps de Nativité. L’Enfant de la crèche, le Crucifié du Vendredi Saint, le Fils Eternel à la droite du Père, c’est bien ce Jésus, cousin de Jean-Baptiste. Et nous recevons ce don de la Foi à travers chacune des réalités de la même personne, Jésus-Christ notre Seigneur, Homme et Dieu.
Tout ce que nous recevons à travers les Évangiles et l’enseignement de l’Église vient nous conforter dans cette Foi au Fils de Dieu “qui m’a aimé et s’est livré pour moi“ comme nous le dit saint Paul dans son épitre aux romains.
Jean-Baptiste proclame ce qu’il a vu ; son témoignage est recevable comme celui des apôtres ou des disciples. Soit nous le recevons comme tel et à la suite d’André et Jean, nous suivons Jésus le Christ. Soit comme les pharisiens ou les scribes nous refusons ce que nous transmet Jean. Mais ne nous pouvons pas rester indifférents à cette proclamation : “moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est Lui le Fils de Dieu.“ En recevant cette exclamation, nous pouvons tout de suite penser aux mêmes paroles proclamées par le centurion au pied de la Croix. Quelle que soit la situation, le Seigneur ne laisse pas indifférent.
Et nous ? Nous laisse-t-Il indifférents ? Que proclamons-nous ? Que vivons-nous ?