Deux points importants semblent ressortir des textes qui sont proposés à notre méditation.
La confiance que nous pouvons mettre en Dieu : Elle est fortement proclamée par le prophète Isaïe et tout l’Évangile nous redit le souci que le Seigneur peut avoir du bien de l’homme, de tout l’homme, de tout homme. Il ne s’agit pas seulement d’un vague lien spirituel avec une entité idéale plus ou moins précise. Nous pouvons avoir confiance dans l’attention du Seigneur sur nous car nous savons qu’Il nous aime et que cet amour va entraîner un regard et une bienveillance que nous pouvons deviner à travers l’expression de la paternité humaine.
Le second point qui se révèle dans ces textes est la confiance que Dieu met en nous. Nous rendons-nous compte vraiment de la réalité que recouvrent les mots de saint Paul quand il parle d’auxiliaire du Christ ou d’intendant des mystères de Dieu ? Quel émerveillement renouvelé en constatant que Dieu veut avoir besoin de nous malgré sa toute puissance et notre faiblesse. Le sommet de notre émerveillement vient de la dernière phrase du passage de saint Paul d’aujourd’hui : « la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu ». C’est assez incroyable de constater que le Seigneur va nous louer ! Tout cela nous entraîne à entrer joyeusement en Carême pour que nos efforts de conversion nous rendent peu à peu le plus digne possible de cette confiance et de cette louange.