Une promesse du Seigneur jaillit de la péricope évangélique que nous méditons aujourd’hui. Le don de l’Esprit Saint, Esprit de vérité qui renforce notre Foi et notre volonté de vivre en suivant le Christ. Cette grâce nous sera d’autant plus nécessaire que nous désirerons vivre dans cette communion d’amour avec le Seigneur. L’Esprit Saint sera l’acteur de cette relation entre le Christ Jésus et nous, cette relation personnelle que Jésus nous demande de vivre et qui sera révélée dans notre vie quotidienne par l’observation de ses commandements : « Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ».
C’est là que se trouve la vraie difficulté : l’établissement de cette relation personnelle avec le Seigneur. Trop souvent l’affirmation d’une vie religieuse se situe dans la proclamation d’une sorte de code moral plus ou moins appliqué selon que l’on est « tradi » ou « progro » ! C’est inverser ce que nous dit le Christ et c’est peut-être la question que nous pouvons nous poser en cette fin de Temps Pascal où nous préparons la Pentecôte. Quand est-il de ce que je vis religieusement ? Pourquoi vais-je à la Messe ? Ma prière est-elle récitation de beaux textes ou dialogue avec une personne ? Si nous prenons l’exemple de la Messe, y viens-je par tradition ou habitude ou pour rencontrer le Christ Jésus, Ressuscité Vivant qui parle par son Église et par son Esprit et que je reçois dans sa présence réelle en venant communier ?