Quelle espérance ressort du texte de l’épitre de saint Paul que l’Église nous donne à méditer cette semaine ! Face au moment douloureux que représente pour nous la mort ou l’inquiétude qu’elle peut susciter en nous, la parole forte de l’apôtre des nations vient nous soutenir : « En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. » Nous nous appuyons sur ce témoignage pour grandir dans le désir du Ciel, d’occuper la place que le Seigneur à préparée pour nous et pour laquelle Il viendra nous chercher. Et c’est bien de cette vie en Dieu, unique récompense de toute vie humaine, que le Christ nous promet à travers la parabole des ouvriers de la dernière heure. Nous sommes tous invités à travailler à la Vigne : c’est l’allégorie de chacune de nos vies plus ou moins dédiées au Seigneur. Que nous ayons reçu le baptême enfant ou que notre attachement à Dieu soit venu dans les dernières heures de notre vie terrestre, le but à atteindre pour tous est le même : la Vie Éternelle en Dieu. Et ce n’est pas notre travail qui nous la méritera, cette place : Elle est pure grâce de Dieu. C’est bien ce que nous dit le prophète Isaïe dans la première lecture. Les pensées de Dieu sont inatteignables pour l’homme par lui-même. Seul Dieu peut nous donner de rejoindre Dieu. Mais Il doit pour cela trouver en nous le désir et la disponibilité nécessaire. En revanche, cela se fera à notre heure ; et cette heure peut être tardive dans notre vie. Oui, qu’importe le moment où nous demanderons à Dieu d’exercer sa miséricorde en Lui demandant son pardon. Ce qui est important, c’est que nous nous tournions vers Lui pour Lui en adresser la demande. Alors, Il nous montrera sa miséricorde, Lui qui est riche en pardon. En fait de miséricorde, c’est toujours l’heure de Dieu.