« Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? » Cette question du Seigneur vient interpeler les pharisiens dont le cœur s’est endurci et qui ne veulent pas voir en toute chose la miséricorde de Dieu. Le temps de l’Avent vient nous rappeler la venue du Seigneur qui fait miséricorde. Nous sommes dans un état d’attente, de désir. L’humanité, séparée de Dieu, aspire à la joie d’être sauvée de la loi du péché qui pèse sur ses épaules. Elle reconnaît dans le Christ ce Sauveur dont la nature humaine vient s’offrir à Dieu et la nature divine comble le fossé entre l’homme et son Créateur. Mais ce désir de Salut est combattu en nous par la tentation du libre arbitre qui voudrait assumer par lui-même cette délivrance. Et la question du Christ aux pharisiens doit venir résonner dans chacune de nos consciences afin que nous puissions nous laisser délivrer en profondeur de cette tendance de vouloir vivre sans Dieu. C’est ce qui explique que nous jugions ses exigences pour ne pas avoir à suivre ses commandements. Deux raisons doivent nous entraîner à une véritable confiance qui nous donnera la joie : par l’annonce de son Salut, Dieu nous révèle qu’Il est miséricorde plus qu’Il n’est juge ; à travers les miracles, Il démontre sa puissance qui guérit pour sauver. Si le temps de l’Avent est une période de joie, c’est en raison de notre certitude, de notre Foi. Que toute notre prière s’oriente dans ce sens : Seigneur, fais grandir en moi la Foi !