Les textes évangéliques qui nous parlent de la Résurrec=on fourmillent de détails décrivant la présence et les modes de rela=on entre le Seigneur ressuscité et les disciples. Encore une fois, et bien que nous soyons face au Corps glorieux du Christ, c’est bien une religion de l’incarna=on qui s’impose, loin des philosophies ra=onalistes et idéalistes. Le témoignage de ces femmes et de ces hommes indique bien qu’ils voient, entendent, touchent et donnent à manger. C'est donc par les sens que les disciples font l’expérience de la Résurrec=on, soit par l’absence - le Corps a disparu - soit par la présence physique malgré des propriétés par=culières - absence de contraintes spa=o temporelles.
Nous avons besoin de ce témoignage car il fonde notre Foi par la confiance que nous plaçons dans ces récits deux fois millénaires. C’est dire l’importance que l'Église accorde à la vérité historique qui cer=fie l’authen=cité du message. Il faut que tout ce qui est vérifiable soit vérifié et donné comme vrai afin que ce qui est invérifiable soit donné comme crédible pour être le Rocher de notre Foi. Oui, la spiritualité de notre rela=on avec Dieu passe par tout notre être. C’est à genoux que nous montrons la réalité d'un désir spirituel de contri=on et de pénitence. C’est par l’expression joyeuse que nous adhérons à la gloire de la Résurrec=on, c’est par l’assimila=on que nous recevons le Corps du Christ : Il est ressuscité dans la chair, c’est notre Foi et, pour nous- mêmes, notre espérance.