Tous nos journaux nous ont parlé de la Messe d’hommage célébrée le 15 juin dernier à la Madeleine à Paris en l’honneur de Johnny Hallyday. Nous pouvons être très heureux de cette initiative du curé et des fans. Mais il me semble nécessaire de préciser certains points du vocabulaire catholique, ce que les journalistes sont peu soucieux de faire.
On ne célèbre jamais une Messe d’hommage ; tout au plus peut-on la célébrer à l’occasion de la fête d'un saint pour demander plus particulièrement son intercession. Mais je ne crois pas que monsieur Hallyday, malgré tout son talent musical, ait déjà été canonisé par notre Sainte Mère l’Église. Nous ne sommes pas des anciens combattants, avec tout le respect que j’ai pour eux, qui honorent ou commémorent l’un des leurs.
La Messe est célébrée « pro vivis et défunctis ». Pour les vivants, nous demandons la grâce divine pour toute occasion difficile ou d’action de grâce. Par exemple, une grand-mère fera célébrer des Messes lors des anniversaires de ses petits-enfants, petit cadeau spirituel s’ajoutant au reste. Pour les défunts, l'Église nous invite à prodiguer ce beau geste de tendresse et d’affection en priant pour qu’ils soient admis dans la pleine communion avec le Seigneur, après un temps de purification. Nous avons donc la joie de voir que l’Église, dans sa bienveillance, invite les fans de Johnny Hallyday à venir prier pour le salut et le repos de l’âme de celui qui voulait avec tant d’énergie, Allumer le feu. Que celui de l’amour de Dieu éclaire maintenant ce chanteur si cher à tant de fans de plusieurs générations !
Paroisse