Le jour du baptême, le prêtre demande aux parents ce qu’ils viennent chercher auprès de l’Église pour leur enfant. Et la réponse proposée par le rituel est simplement : “ la Foi !“ L’évangile que nous méditons aujourd’hui, nous invite à contempler l’action du Christ pour grandir dans la Foi afin que le Seigneur, par l’Esprit Sant, puisse agir également dans notre vie pour guérir en nous la maladie du péché. Les deux personnages qui interviennent dans des circonstances totalement différentes, reçoivent de Jésus le même enseignement. La femme hémoroïsse s’entend dire : “ma fille, ta Foi t’a sauvé“. Et le malheureux Jaïre, le chef de la synagogue venant implorer pour son fils, reçoit de Jésus ce commandement : “ne crains pas, crois seulement“. Bien sûr que c’est la Puissance Divine qui guérit physiquement ou spirituellement. Mais ne pourra se faire sans la demande express de l’être humain qui se tourne vers son Dieu et supplie sa miséricorde. La raison en est toute simple. Dieu préserve la liberté de sa créature. Une fois encore, nous nous émerveillons d’une telle disposition divine qui se soumet à la volonté humaine. Si Dieu nous donne l’être et la vie sans nous le demander, la direction de notre existence relève de ,notre choix et de notre volonté. Devant ces deux moments particuliers de guérison que nous venons de lire, agenouillons-nous et exprimons la seule demande qui doit jaillir de notre cœur : Seigneur, je crois, mais viens en aide à ma Foi ! Comment motivons-nous notre confiance ? Tout simplement en nous rappelant que le Dieu auquel nous croyons est Amour. Il n’y a pas d’autre raison. Notre intelligence voudrait pouvoir découvrir d’autres motivations, et bien souvent, de grands intellectuels butent sur ce point : Dieu est Amour, tout simplement.