Le Mot du Curé : Il y a comme un trait d’union entre la première lecture et le passage d’évangile avec ce texte de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens. De manière très claire, l’apôtre et toute l’Église avec lui redit le rocher est le préambule de toute vie chrétienne : nous croyons ou non en la résurrection des corps et donc en la résurrection du premier d’ente nous : le Christ Jésus notre Seigneur et notre Dieu. Il me parait important d’attirer votre attention sur ce préalable, ce présupposé. Alors que nous allons entrer dans le temps du Carême, et nous mettre en route vers Pâques, il n’est pas forcement inutile de se poser la question : pour moi, qu’est-ce que veut dire “résurrection d’entre les morts ?“ Ai-je la certitude que je ressusciterai un jour ? Le matin de Pâques, que s’est-il passé ? Un beau conte pour enfant, ou la réalité miraculeuse d’un Corps mort, torturé et transpercé, revenu à la Vie par la puissance infinie et éternelle d’un Père miséricordieux nous accordant le Salut par le sacrifice de son Fils ? Nous devons nous poser régulièrement cette question et ne pas nous contenter d'ânonner ou de chanter sans conviction le Credo. Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre Foi ! Et nous ne pouvons vivre du Christ que si croyons que s’Il est vivant, présent et agissant dans notre vie quotidienne par la grâce de l’Esprit Saint, afin de nous délivrer de l’esclavage du péché pour nous conduire à la Vie Eternelle en Dieu. Parce que je suis chrétien , j’ai conscience d’avoir besoin de cette Présence agissante. Parce que je suis chrétien, à la suite de tous ceux qui ont annoncé ou accueilli la Bonne Nouvelle, je reçois l’Évangile pour être heureux. Et je comprends pourquoi ceux qui n’en vivent pas sont malheureux. Ce n’est pas Dieu qui décide : c’est mon choix !
Paroisse