Le mot du Curé... Les textes que propose l’Église pour notre méditation de ce mois de juillet, nous ramènent tous les dimanches à cette belle réflexion sur le Royaume des Cieux issue du chapitre XIII de l’évangile de Matthieu. Et nous devons prendre le sens complet que l’auteur sacré nous demande de recevoir. Même si cela ne nous fait pas plaisir ! Attention de ne pas tomber dans le travers moderne de ne choisir que ce qui est agréable : si le Seigneur nous parle de ceux qui sont appelés à entrer dans le Royaume des Cieux, Il nous parle aussi de ceux qui n’en seront pas jugés dignes, qui n’auront pas voulu en faire partie. Heureusement, nous n’avons pas à en juger. Dieu Lui-même demandera à ses anges d’assurer la séparation. Pour nous, contentons-nous de rechercher ce Royaume des Cieux comme une perle rare de grande valeur, comme un trésor caché dans un champs. Nous savons seulement que nous aurons à assumer les conséquences du choix que nous aurons fait. C’est tout le sens de ce que nous propose l’Église depuis deux mille ans à la suite de l’appel évangélique. C’est tout le sens de ce que peut proposer une vie paroissiale à la suite de l’appel ecclésial. Regardons le négociant ayant trouvé la perle ou l’homme ayant découvert le trésor : ils laissent tout pour acquérir le bien inestimable qui les émerveille. Ainsi en est-il pour nous du Royaume des Cieux : sa recherche, son approfondissement, son enracinement doivent devenir premiers dans notre vie. Pour cela nous devons développer notre proximité avec le Seigneur. Si les propositions qui nous sont faites donnent une grande place à la part spirituelle, c’est bien pour que nous puissions faire grandir cette intimité. Elle est la base de tout, et tout ce que nous vivrons ou ferons deviendra témoignage si nous sommes d’abord imbibés de cette vie divine dans l’Esprit Saint. Il faut d’abord s’en persuader pour ensuite prendre les moyens qui nous sont proposés : nous serons témoins, nous serons apôtres pour le monde d’aujourd’hui.