Les trois textes de ce dimanche nous invitent à une réflexion sérieuse et approfondie concernant la place que nous donnons au monde matériel dans notre vie. Il ne s’agit pas d’un mépris absolu des richesses et des plaisirs que nous pouvons vivre de manière terrestre. Qu’il s’agisse du Seigneur Jésus, de saint Paul s’adressant aux Colossiens ou de l’auteur du livre de Qohèleth, c’est bien la même méditation qui nous est demandée. Cela prouve la difficulté que connaîtra toujours l’être humain à mettre en place un équilibre entre le chemin spirituel à vivre à la suite du Seigneur, et l’usage légitime des biens de ce monde donnés par Dieu Lui-même pour notre subsistance et notre épanouissement. Notre époque moderne nous invite elle aussi à une réflexion basée sur une écologie païenne qui serait centrée sur un maintien absolu de la « Nature » dont le principal prédateur serait l’être humain. Attention de ne pas tomber dans ce piège. La volonté créatrice de Dieu a voulu le monde matériel pour y placer et y faire grandir sa créature aimée : l’être humain. Et nous retrouvons une fois de plus l’appel à la liberté des enfants de Dieu, détachés de l’esclavage matérialiste par la foi, l’espérance et la charité. Plus nous grandirons dans l’exercice de ces trois dons de Dieu, plus l’Esprit Saint nous aidera à mettre à sa place ce monde matériel voulu par Dieu, pour notre bien et notre subsistance. C’est donc dans la prière que nous trouverons la Lumière !
Paroisse