Lorsque nous contemplons les restes actuels du temple tel que les contemporains de Jésus pouvaient l’admirer, nous comprenons leur étonnement face à l’affirmation du Christ que tout cela serait détruit et qu’il n’en resterait pas pierre sur pierre. La première constatation que nous pouvons faire est que le Seigneur Jésus est vraiment prophète. Dans quarante ans, les armées romaines accompliront les promesses du Seigneur. Mais cette première prophétie vérifiable nous entraîne à lire avec attention la suite, afin de la recevoir avec confiance et foi même si elle ne nous plait guère. Car le texte que nous fait méditer l’Église aujourd’hui fait partie de cette littérature apocalyptique, généralement peu réjouissante, qui nous parle de la fin des temps et du retour du Seigneur après la réalisation d’événements et de phénomènes que le Christ Lui-même qualifie d’effrayants. Le Seigneur Jésus ne cherche pas particulièrement à nous faire peur. Il tient simplement à nous mettre en garde pour que nous soyons prêts. Il veut nous rappeler également que notre union et notre communion avec Lui entraînera toujours la division avec le monde, ce monde étant souvent bien proche, quelquefois même dans nos familles. Sachons invoquer dans la prière la force de l’Esprit Saint pour obtenir la persévérance dans les épreuves. Pour cela, il faut une base solide de la Foi, et comme le centurion de l’Évangile, sachons demander avec insistance : “Seigneur je crois, mais viens en aide à ma Foi.“ Alors, armés par le Seigneur Lui-même, nous pourrons Le suivre à travers les épreuves.