Il vient !
Nous sommes à quelques jours de Noël. Qu’allons-nous en faire ? Une béate fête de la famille où nous nous extasierons devant la pauvreté factice d’une crèche tout en accumulant les cadeaux inutiles que nous propose une société de surconsommation, tous les jours dénoncée mais jamais abandonnée ? Et nous nous étonnerons ensuite que rien ne change dans le monde.
Nous pouvons aussi décider de changer ce monde en changeant notre monde ! Trouver de vrais temps de prière pour méditer sainement et saintement les textes de Matthieu ou de Luc qui nous feront peu à peu entrer dans la réalité du mystère de Noël. Nous nous émerveillerons de la petitesse et de la faiblesse de l’Enfant en pensant à la force éternelle et divine du Torturé du Vendredi Saint. Alors seulement, la joie de Noël viendra éclairer la seule crèche dans laquelle le Seigneur désire venir résider : notre âme. Chaque fois que nous l’oublions et que nous nous laissons attirer par le miroir aux alouettes des distractions pailletées, c’est le salut de notre âme que nous mettons en péril. Alors, demandons cette grâce d’une confession de Noël qui prépare notre disponibilité afin de laisser tout l’espace disponible à la grâce et à la force lumineuse de l’Esprit Saint. Il ne s’agit pas de bouder les plaisirs terrestres de la fête de Noël ! Simplement de les laisser à leur place. Que la paix et la joie soient dans vos cœurs, car l’espérance se réalise : le Seigneur vient et, comme nous le promet Isaïe, Il essuiera toute larme de nos yeux !
Paroisse