Notre Dame du Rocher

XXIXᵉ Dimanche du Temps Ordinaire

XXIXᵉ Dimanche du Temps Ordinaire
Le mot du Curé...                 

    Comme le passage d’aujourd’hui décrit bien une société humaine qui veut se passer de Dieu en croyant combler par le bien-être matériel les aspirations profondes de chaque homme ! C’est vraiment ce que nous découvrons chaque jour lorsque nous voulons annoncer une proposition spirituelle comme solution aux problématiques humaines. Le synode pour la famille montre bien la difficulté : en interne ou dans ce que nous pouvons trouver dans les medias, ce sont bien souvent des solutions humaines empreintes d’une psychologie miséricordieuse, compréhensible mais non ajustée, qui sont proposées pour rendre l’Évangile acceptable. 
    Ayons conscience que ce n’est pas nouveau car nous dit saint Jean dans son prologue : « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas accueilli. » Toute l’histoire de l’Église, les persécutions des martyrs nous montrent cette réalité. Certains d’entre vous ont accepté d’aller distribuer des tracts devant les écoles pour inviter les parents à inscrire leurs enfants au catéchisme. Fin novembre, du 23 au 30, nous vivrons tous ensemble une Semaine Missionnaire Paroissiale comme cela a pu se faire à Hendaye ou à Cambo. Ces démarches trouveront la palette d’accueils différents que l’Église a toujours connue : bonne disposition, indifférence, hostilité. Et pourtant, tous ceux à qui nous nous adresserons sont destinataires, comme nous-mêmes, de la Bonne Nouvelle. Tous font partie de la Multitude des enfants des hommes destinés à devenir enfants de Dieu et pour lesquels le Seigneur Jésus s’est livré et sacrifié parce qu’Il les aime. 
    Mais ne pensons pas seulement aux autres ! Nous avons tous les jours ce choix à faire entre les douceurs plus faciles du monde matériel et les exigences de l’Amour que le Seigneur nous invite à vivre : C’est tellement plus simple de rester devant sa télévision plutôt que de sortir encore sous la pluie pour aller dire le chapelet et prier à la messe en semaine. Jusqu’à notre dernier souffle, nous aurons ce choix devant nous car l’Amour viendra toujours nous déranger au milieu de nos plans confortables : c’est même à cela qu’on le reconnait !
Publié le 17/10/2014