Après la Samaritaine, l’aveugle-né nous confirme sur le chemin de Foi de notre Carême. Dimanche dernier, c’est la Miséricorde de Jésus par le don de l’Esprit Saint qui a entraîné l’adhésion de cette femme. Cette semaine, la guérison physique initie chez cet homme une réflexion qui l’amène à la Foi. Et nous pouvons remarquer que cette réflexion se nourrit de la contradiction qu’il peut rencontrer. Plus on cherche à lui prouver le contraire, plus il avance dans la lumière du Christ qui vient illuminer son monde physique comme son monde spirituel et intérieur. Qu’il en soit de même pour nous. Que les obstacles à notre Foi nous poussent à contempler spirituellement et intellectuellement le Mystère de Dieu qui se dévoile peu à peu dans le Christ. Alors, comme l’aveugle de naissance, le cheminement de notre cœur nous invitera à changer notre vie pour la mettre en coïncidence avec ce que nous aurons découvert et intériorisé dans notre recherche de Dieu. C’est tout le sens de la vie chrétienne en général et du Carême plus particulièrement. Que les semaines qui nous séparent encore de Pâques soient pour nous, à la suite de notre cher aveugle, un temps profond pour viser cet objectif. Nous serons alors témoins convaincus et donc actifs de la tendresse miséricordieuse de notre Dieu pour chacun de ses enfants. Que notre prière, nos efforts de pénitence nous entraînent vers une véritable aumône pour soutenir nos frères humains.