Nous avons l’habitude, avec raison d’évoquer la miséricorde divine. Parce qu’Il nous aime, Il a voulu pour nous le Salut par la Rédemption, nous libérant ainsi de la mort éternelle. En fait, nous pensons beaucoup à la miséricorde, mais nous finissons par oublier la réalité dont nous sommes sauvés. Et la parabole d’aujourd’hui vient nous rappeler la réalité avec la franchise désarmante de la vérité. La rupture créée par le péché originel commis par l’être humain, vis-à-vis de Dieu, nous a destinés à l’empire de satan et à l’enfer. La Croix vient rétablir la possibilité d’une communion, en donnant à Dieu le moyen de nous réconcilier avec Lui. Mais si Dieu nous a crées sans nous, Il ne nous sauve pas sans notre décision et notre désir. Nous pouvons exercer pleinement notre liberté en choisissant les moyens de la Vie Eternelle : les sacrements, l’union à Dieu par la prière et la pratique des vertus. Tout cela exprime que nous voulons Dieu et que nous désirons sa grâce pour une chose impossible pour nous : le Salut et la Vie Eternelle. Mais nous pouvons refuser cette grâce qui nous sauve et, bien qu’étant invités à la noce, comme dans la parabole, nous ne pouvons revêtir la sainteté que Dieu nous donne, et d’une certaine manière nous choisissons l’enfer. Il est vrai qu’aujourd’hui cette réalité n’est plus véritablement exposée. La phrase de Jésus est pourtant claire, il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus.
Paroisse