Le Mot du Curé : Dans la période troublée que nous traversons, de nombreuses voix discordantes s’élèvent sur tous les sujets. Et dans l’Église nous pouvons trouver un peu la même situation. C’est bien ce que Moïse annonce de la part du Seigneur au peuple d’Israël dans la première lecture tirée du livre du Deutéronome. Il faut d’abord identifier la Source de tout enseignement et de toute autorité. La péricope évangélique nous donne la solution en nous présentant une situation très éclairante. L’esprit impur crie à travers l’homme possédé, une connaissance malsaine, une perception de la vérité qui n’est pas reçue en vue du bien. Cette connaissance et stérile car elle ne fait pas entrer dans la communion avec le Seigneur. La clé se trouve dans cette conjonction. Cette semaine, nous avons fêté saint Thomas d’Aquin. Son intelligence prodigieuse fut mise au service de la relation naturelle d’amitié avec le Seigneur. Non seulement pour lui-même, mais aussi en vue d’un enseignement pour le plus grand bien de tous. Cette connaissance était enracinée dans une âme de prière, d’oraison et de contemplation, car l’intelligence travaillait pour mieux connaître la personne aimée : le Seigneur Jésus Christ. C’est pour nous une leçon admirable. En contemplant la personne du Christ telle qu’elle est présentée aujourd’hui, nous accueillons cette Autorité comme source de LA connaissance : le Christ est la Vérité. De cette autorité va découler un enseignement nouveau, toujours renouvelé car adressé à un être qui évolue avec le temps : l’homme. A nous d’accueillir d’abord cette présence divine par la disponibilité de notre prière. Alors, nous pourrons vivre selon l’enseignement reçu et notre témoignage sera, selon la belle parole du Pape Benoît XVI, un évangile pour les hommes d’aujourd’hui.