Le passage d’évangile que nous méditons aujourd’hui nous renvoie à la situation sanitaire que nous vivons dans notre société. Un détail d’importance change l’ensemble de notre perception. Jésus guérit. L’exclamation du lépreux doit être prise dans toute sa justesse : si tu le veux, tu peux me purifier. C’est un acte de foi que cette scène. Plongé dans l’horreur de sa maladie, notre lépreux se tourne avec confiance vers la seule solution qui lui apporte une espérance. Cette solution, c’est une Personne. Et notre malade sait bien qui il a en face de lui. Le Christ Sauveur, dont la renommée s’est étendue dans toute la région. Nous le savons, la lèpre, dans la Bible, est toujours une évocation du péché ! Il est légitime de prier le Seigneur pour la santé physique. Mais faisons attention qu’Il est d’abord venu dans le monde pour nous délivrer du mal qui envahit notre âme. Avec ferveur nous laissons monter vers le cœur du Christ une prière ardente afin d’être délivrés de cette lèpre du péché. Saisi de compassion, Jésus nous touchera en disant : “Je le veux, soit purifié.“