Encore une fois nous entrons en Carême. Faisons attention de ne pas nous laisser troubler par les circonstances extérieures compliquées. Au contraire, utilisons-les pour mieux vivre ce temps de grâce ! La simplicité du texte évangélique nous renvoie directement à notre condition humaine dans laquelle est entrée le Seigneur, ce qui nous le rend si proche. La clarté simple du passage médité nous rappelle qu’Il est venu parmi nous comme l’un d’entre nous, afin d’être pour nous mis à mort dans la chair pour nos péchés et pour nous introduire devant Dieu. Il est fondamental de revenir à cette réalité que nous redit saint Paul dans l’épître aux Galates : “Il m’a aimé et s’est livré pour moi.“ L’évangile n’a aucun sens si nous oublions la réalité du péché. Jésus ne se rend pas au désert et ne se soumet pas à la tentation par esprit masochiste. C’est bien pour mettre en lumière le combat spirituel contre Satan. À sa suite nous prenons les moyens nécessaires pour éloigner l’esprit du mal, pour canaliser les élans corporels ou matériels afin qu’ils ne fassent plus obstacle à la relation naturelle d’amitié avec le Seigneur. Cette alliance que Dieu nous propose chaque jour est solide de la solidité de Dieu et fragile de notre fragilité. Le Carême est ce moment où nous demandons à Dieu la force et la lumière de l’Esprit Saint : soyons généreux avec Lui en prière, en aumône et en pénitence ! C’est à ce prix que le Seigneur nous donnera la grâce nécessaire. À nous de savoir si nous pensons que cela en vaut la peine : après tout, il ne s’agit que de notre vie éternelle…
Paroisse