Deux éléments importants nous sont délivrés cette semaine par la Parole de Dieu de la Messe. La réalité physique de la Résurrection du Seigneur est le premier point sur lequel nous devons revenir depuis le matin de Pâques. Aussi bien dans l’évangile de saint Luc, que nous lisons aujourd’hui, que dans les épîtres de Jean que vous êtes encouragés à aller lire, l’affirmation claire et nette ne laisse aucun doute : c’est bien un corps humain physique, matériel, de chair, que les apôtres et les disciples, depuis Marie-Madeleine, ont pu voir et toucher. Certains diront qu’il y a des contradictions entre les différents récits d’apparitions : c’est vrai ! C’est même pour nous une preuve supplémentaire d’authenticité et de véracité. Les auteurs sont fondamentalement d’accord sur l’évènement de la Résurrection. Mais ils ont rapporté chacun selon ce qu’ils ont ou entendu, sans qu’il y ait une concertation qui aurait lissé les différentes versions, ce qui pour le coup aurait été suspect. Cette réalité physique est le rocher de notre Foi, la Pierre Angulaire dont parle l’Écriture. À nous maintenant de demander au Seigneur Vivant et Ressuscité de faire grandir en nous la Foi, pour nourrir notre Espérance et susciter notre Charité. Ce premier point acquis nous permet d’accueillir le second élément important : l’appel du Seigneur au témoignage. À nous de déployer aux yeux du monde la vitalité du Christ vainqueur de la mort. Une certaine remise en question peut nous venir à l’esprit : le message de l’Église aujourd’hui n’est-il pas plus sanitaire que “résurrectionel“ ? Cela pourrait expliquer certaines choses…
Paroisse