Le mot du Curé : La force du passage d’évangile que nous méditons aujourd’hui réside dans la description du lien que le Seigneur veut voir exister entre son disciple et Lui. Il y a encore une fois l’affirmation absolue de l’Unique Sauveur, lorsque le Seigneur proclame “je suis la Vraie Vigne“ comme Il proclamait “je suis le Bon Pasteur“. Cette insistance montre que cet enseignement, central, fondateur, sera toujours remis en cause, d’où la nécessité de le proclamer encore et encore. Une fois cette réalité installée dans notre vie, la relation avec le Seigneur va prendre sa vraie dimension : elle est essentielle pour cette vie en vue de la Vie Eternelle. Le Christ est formel. En refusant d’être relié de manière vitale à la Vigne, le sarment se dessèche, on le coupe, et on le jette au feu. Ainsi qu’en sera-t-il du disciple, de la créature qui ne reçoit pas cet enseignement comme vital, cette Parole comme une nourriture ? C’est à ce prix que la Vie s’épanouira en nous. Et la précision du Christ est importante : le sarment ne peut pas porter du fruit de lui-même. La sève qui vient de la vigne pour vivifier le sarment va lui faire porter du fruit. Nous voulons être disciples ; être brebis de l’Unique Pasteur, ou sarment de la vraie Vigne : trouvons notre nourriture en recevant Sa Vie ! Comment ? Encore et toujours une vie sacramentelle, une régularité de méditation et de prière sont les moyens d’établir la relation d’amitié avec le Seigneur telle qu’Il nous la propose. Qu’il s’agisse du Bon Pasteur ou de la Vraie Vigne, c’est toujours la même réalité qui nous est proposée : le Seigneur nous aime et attend que nous répondions à cet amour !