Comme les apôtres et les disciples, nous aurons toujours le désir d’avoir des signes pour enraciner notre Foi. Et le Seigneur a anticipé ce besoin par les miracles rapportés dans les Évangiles. Aujourd’hui, dans la ligne du Dieu créateur, la Divine Puissance du Seigneur continue à commander à la nature en ordonnant au vent et à la mer de s’apaiser. Le geste est fort aussi bien physiquement que spirituellement. Il y déjà la réalité historique du geste qui trouble les témoins de la scène, et les remplit d’une grande crainte. L’ensemble de tous ces signes aidera, bien sûr ceux qui les auront vus, sans pour autant empêcher les reniements, les fuites, voire les trahisons. Car nous inversons trop souvent le processus. Nous pensons qu’un miracle va convertir. Mais il ne faut pas chercher des signes en Jésus-Christ, c’est en croyant en Jésus-Christ que l’on peut comprendre les signes. L’Évangile est un document impliqué qui met le lecteur en chemin à travers une lecture spirituelle des faits, déjà accueillis comme venant de Dieu : j’accueille en vérité ce Dieu qui m’accueille. Devant la tempête apaisée, nous accueillons spirituellement la Puissance Divine qui se déploiera en nous, à la mesure de notre disponibilité, donc de notre Foi. Méditons avec confiance ce passage, afin de demander au Seigneur son intervention dans notre vie, en ayant conscience qu’Il met sa capacité au service de sa volonté de nous aimer, et de nous sauver.
Paroisse